L’avantage économique surprenant de l’Australie en 2025 : pourquoi la nation est prête à surpasser le monde
Malgré des vents contraires mondiaux et des chocs météorologiques, la croissance de l’Australie devrait dépasser celle des principaux rivaux en 2025. Voici ce qui stimule la reprise.
- Prévisions de croissance du PIB de l’Australie : 1,8 % en 2025, dépassant la moyenne de l’OCDE de 1,4 %
- Désastres naturels : 2,2 milliards de dollars de perte économique suite au cyclone Alfred et aux inondations majeures
- Croissance mondiale du G20 : ralentissement à 2,9 % en 2025, contre 3,3 % l’année dernière
- Prévisions de croissance des États-Unis : 1,6 % en 2025, en baisse par rapport à 2,8 % l’année dernière
L’économie australienne a subi un coup dur en raison des conditions météorologiques extrêmes, mais les experts mondiaux prévoient un puissant retour qui laissera de nombreuses grandes économies derrière. Avec une croissance prévue dépassant celle des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada, « le pays chanceux » est à nouveau à la hauteur de son nom, malgré des conditions mondiales turbulentes et des désastres naturels sans précédent.
Des économies compétitives à travers le monde – comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la Corée du Sud – font face à un cocktail de tensions commerciales, de gueules de bois inflationnistes et de demande des consommateurs en ralentissement. L’Australie a lutté contre les inondations et les cyclones, mais a tout de même enregistré une prévision de croissance du PIB de 1,8 % pour 2025, surpassant de loin la moyenne de l’OCDE.
Q&A : Pourquoi l’Australie surpasse-t-elle ses homologues mondiaux ?
Q : Comment les conditions météorologiques extrêmes ont-elles affecté l’économie australienne ?
La destruction causée par le cyclone Alfred et les inondations dans le Queensland et le nord de la Nouvelle-Galles du Sud a creusé un trou de 2,2 milliards de dollars dans le PIB, dévastant l’exploitation minière, le tourisme et le transport maritime. Malgré cela, les experts notent que la plupart des freins étaient dus à ces événements uniques plutôt qu’à une faiblesse économique soutenue.
Q : L’Australie fait-elle vraiment mieux que les États-Unis et l’Europe ?
Oui. La croissance projetée de 1,8 % de l’Australie en 2025 dépasse celle des États-Unis (1,6 %), du Royaume-Uni, de la Corée du Sud et du Canada (chacun environ 1 %), et surpasse les prévisions presque stagnantes de l’Allemagne et du Japon. Même les pays de la zone euro ne parviendront collectivement qu’à environ 1 % l’année prochaine, selon l’OCDE.
Q : Qu’est-ce qui freine les autres économies ?
Les guerres commerciales menées par les États-Unis, y compris des tarifs de 10 % même sur les exportations australiennes et des menaces de nouvelles taxes, ont jeté une ombre sur le commerce mondial. Les chaînes d’approvisionnement restent volatiles, la confiance des entreprises est fragile, et les dépenses des ménages ne se sont pas encore redressées.
Comment l’Australie va-t-elle se remettre de la tempête ?
Les perspectives s’éclaircissent après un début d’année 2025 timide pour l’Australie. Bien que le PIB ait à peine bougé – seulement +0,2 % au premier trimestre – les économistes prévoient une seconde moitié de l’année plus forte. Quels sont les grands catalyseurs ?
- Récupération des exportations – en particulier le bétail, qui est en forte demande aux États-Unis malgré de nouveaux tarifs.
- Rebond du revenu disponible des ménages à mesure que l’inflation diminue et que la croissance des salaires se stabilise.
- Transition des dépenses publiques vers celles du secteur privé, avec de nouveaux investissements remplaçant les projets d’infrastructure en déclin et les crédits d’impôts pour l’énergie qui s’estompent.
Bien que la demande publique ait chuté plus tôt dans l’année, un renouveau dans le secteur privé est en passe de prendre les rênes, conduisant à la prochaine phase de croissance.
Quel est le tableau mondial pour 2025 ?
L’économie mondiale reste étonnamment résiliente malgré des chocs comme la pandémie et la guerre en cours en Ukraine. Pourtant, la croissance perd de la vitesse : les économies du G20 ralentiront à 2,9 % en 2025 et devraient rester à ce niveau jusqu’en 2026. La Chine, la puissance mondiale, reculera de 5 % en 2024 à 4,7 % en 2025 et 4,3 % en 2026, tandis que l’Allemagne et le Japon bougent à peine.
L’OCDE désigne « une augmentation significative des barrières commerciales ainsi que de l’incertitude en matière de politique économique et commerciale », en mettant en garde que des obstacles plus élevés au commerce et à l’investissement suppriment la confiance et la croissance à l’échelle mondiale.
Comment l’Australie peut-elle continuer à gagner ?
Le gouvernement australien signale une volonté de favoriser un plus grand investissement privé, de nouvelles opportunités commerciales – même face à des tarifs plus élevés – et la résilience des ménages. Les analystes conseillent ces stratégies pour maintenir l’élan positif :
- Investir dans des infrastructures résilientes
- Élargir le commerce au-delà des partenaires traditionnels
- Soutenir les revenus des ménages par des allégements fiscaux ciblés
- Encourager l’innovation des entreprises pour stimuler la productivité
L' »atterrissage doux » de l’Australie au début de 2025 pourrait être la plateforme pour un rebond plus fort et plus durable.
Ne manquez pas le retournement économique de l’Australie – Suivez les données et attendez le rebond !
Plan de croissance de l’Australie en 2025 – Liste de contrôle :
- Suivez les tendances du PIB et des revenus des ménages auprès de l’Australian Bureau of Statistics
- Surveillez les risques d’intempéries et les dépenses de reprise
- Vérifiez les chiffres des exportations, en particulier le bétail et les minéraux
- Restez à l’écoute des mises à jour sur la croissance de l’OCDE et du gouvernement
- Restez informé des développements du commerce mondial via l’OCDE et la Banque mondiale
Restez vigilant – Les fortunes économiques de l’Australie changent rapidement, et 2025 pourrait être l’année où le pays chanceux montre la voie.